venerdì 23 settembre 2011

SI MAHMOUD ABBAS DEMANDE L’ADHÉSION PLEINE ET ENTIÈRE À L’ONU




Après les discours de Barack Obama et Nicolas Sarkozy, mercredi 21 septembre, devant l’Assemblée générale des Nations unies, deux choix s’offrent au président palestinien, Mahmoud Abbas. Il peut persister dans sa volonté de demander l’adhésion pleine et entière de la Palestine devant le Conseil de sécurité.
Dans ce cas, il devrait saisir le secrétaire général des Nations unies d’une demande d’inscription à l’ordre du jour du Conseil de sécurité de l’acceptation de la Palestine comme État membre des Nations unies. Ensuite, le secrétaire général saisira le Conseil de sécurité, lequel mettra en place un comité d’examen de cette candidature, qui arrivera devant le Conseil de sécurité lui-même. Cela peut intervenir à tout moment ou traîner plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Mais, en cas de vote au Conseil de sécurité, la demande palestinienne sera rejetée du simple fait du veto américain, comme l’a prévenu l’administration Obama. L’obstination palestinienne n’aurait d’intérêt que si le président Abbas pouvait s’assurer au minimum neuf voix sur les quinze membres que compte le Conseil de sécurité – cinq permanents (France, Chine, Russie, États-Unis et Grande-Bretagne) et dix non permanents (Brésil, Liban, Afrique du Sud, Colombie, Bosnie Herzégovine, Gabon, Allemagne, Inde, Nigeria, Portugal).

LES CHANCES D’OBTENIR UN VOTE FAVORABLE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ

S’ils obtenaient moins de neuf voix, « ce serait un désaveu », explique un diplomate, car en février dernier, une résolution condamnant la colonisation israélienne comme « illégale » et demandant son arrêt immédiat et total dans les Territoires palestiniens occupés, coparrainée par 130 pays, avait été votée par quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité. Seuls les États-Unis avaient opposé leur veto, le premier de l’administration Obama à l’ONU.
Pour le moment, cinq États membres ont annoncé leur intention de voter en faveur de cette adhésion palestinienne à part entière – Brésil, Chine, Liban, Russie, Afrique du Sud. La Colombie a indiqué qu’elle s’abstiendrait en cas de vote. Les huit autres pays membres n’ont pas précisé leur intention, mais on sait que l’Allemagne y est opposée.
La France veut à tout prix éviter ce vote au Conseil de sécurité, qui « conduirait à l’impasse ». Paris compte mettre à profit « la période qui va s’ouvrir entre le dépôt de la demande palestinienne et son examen par le Conseil de sécurité, pour explorer d’autres alternatives », selon le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé. La démarche diplomatique française vise à obtenir un accord définitif sur le futur État palestinien, jugé possible d’ici à un an.
À la tribune de l’ONU, Nicolas Sarkozy a proposé une feuille de route avec un calendrier pour sortir de l’impasse : reprise des négociations d’ici à un mois, accord sur les frontières et la sécurité dans six mois, accord définitif dans un an. La France accueillerait dans ce cadre une conférence des donateurs « dès cet automne », pour aider les Palestiniens à « parachever la construction de leur futur État, déjà remarquable », selon ses propos. Ce processus serait parrainé non seulement par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, mais aussi par les pays arabes engagés dans une normalisation avec Israël.

LE STATUT D’« OBSERVATEUR NON-MEMBRE » OU « OPTION VATICAN »

En attendant un accord définitif sur le futur État palestinien, la France propose que l’ONU accorde à la Palestine le statut d’« observateur non-membre » ou « option Vatican ». Celui-ci a été accordé jusque-là au Saint-Siège ainsi qu’à la Suisse, jusqu’à sa pleine adhésion en 2002. Pour les Palestiniens, il s’agirait d’un rehaussement de leur statut, puisque l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui représente à l’ONU le peuple palestinien, y est déjà reconnue depuis 1974. Elle dispose déjà d’un statut d’« entité » qui lui permet de participer aux travaux de l’Assemblée en qualité d’observateur.
En cas de vote devant l’Assemblée générale, les Palestiniens devraient recueillir une majorité des deux tiers des 194 pays qui la composent. Le statut d’« observateur non-membre » lui donnerait, en théorie, la possibilité de s’adresser aux organisations dépendant de l’ONU, comme la Cour internationale de justice ou la Cour pénale internationale (CPI).
Sauf que, selon Alain Juppé, « les Palestiniens s’engageraient pendant cette période de négociation – avant un accord définitif pouvant déboucher sur la reconnaissance d’un statut d’État de plein exercice – à ne pas utiliser les possibilités du statut de membre observateur à des fins qui pourraient être négatives ou porteuses de conflit, c’est-à-dire s’engager à ne pas saisir la Cour pénale internationale ». Une couleuvre difficile à avaler pour les Palestiniens.
Agnès Rotivel  (lacroix.com)

giovedì 22 settembre 2011

ONU - Discorso di N. Sarkozy sulla questione palestinese


Monsieur le Secrétaire général,
Lorsque nous nous sommes retrouvés, ici même en septembre de l'année dernière, lequel d'entre nous pouvait imaginer qu'en un an à peine, le monde, déjà bouleversé par une crise économique sans précédent, allait à ce point changer ?
En quelques mois, les « printemps arabes » ont fait se lever une immense espérance.
Depuis trop longtemps des peuples arabes soumis à l'oppression ont pu relever la tête et ont réclamé le droit d'être enfin libres. Avec leurs mains nues, ils se sont opposés à la violence et à la brutalité.
A ceux qui proclamaient que le monde arabo-musulman était par nature hostile à la démocratie et aux droits de l'Homme, les jeunes arabes ont apporté le plus beau démenti.
Mesdames et Messieurs, mes chers collègues, nous n'avons pas le droit de décevoir l'espérance des peuples arabes.
Nous n'avons pas le droit de briser leur rêve.
Car si l'espérance de ces peuples était brisée, cela donnerait raison aux fanatiques qui n'ont pas renoncé à dresser l'Islam contre l'Occident en attisant partout la haine et la violence.
C'est un appel à la justice qui a ébranlé le monde, et le monde ne peut pas répondre à cet appel à la justice par la perpétuation d'une injustice.
Ce miraculeux printemps des peuples arabes nous impose une obligation morale, une obligation politique de résoudre enfin le conflit du Moyen-Orient.
Nous ne pouvons plus attendre !
La méthode utilisée jusqu'à présent, je pèse mes mots, a échoué.
Il faut donc changer de méthode !
Il faut arrêter de croire qu'un seul pays, fut-il le plus grand, ou qu'un petit groupe de pays peuvent résoudre un problème d'une telle complexité.
Trop d'acteurs majeurs sont laissés de côté pour pouvoir aboutir.
Je voudrais dire que personne ne peut imaginer que le processus de paix ne puisse se passer de l'Europe, que personne ne peut imaginer que le processus de paix puisse se passer de tous les membres permanents du Conseil de Sécurité, que personne ne peut imaginer que l'on puisse se passer des États arabes qui ont déjà fait le choix de la paix.
Une approche collective est devenue indispensable pour créer la confiance et apporter des garanties à chacune des parties.
Alors bien sûr, la paix sera faite par les Israéliens et par les Palestiniens.
Par personne d'autre.
Et nul ne peut prétendre la leur imposer.
Mais nous devons les aider.
La méthode ne fonctionne plus.
Reconnaissons ensemble que fixer des préalables à la négociation, c'était se condamner à l'échec.
Les préalables, c'est le contraire de la négociation. Si l'on veut entrer dans la négociation, qui est le seul chemin possible pour la paix, il ne faut pas de préalables.
Changeons de méthode !
Tous les éléments d'une solution sont connus : la Conférence de Madrid de 1991, le discours du Président Obama du 19 mai dernier, la feuille de route, l'initiative arabe de la paix et les paramètres agréés par l'Union européenne. Alors cessons de débattre à l'infini des paramètres et que les négociations commencent. Adoptons un calendrier précis et ambitieux.
60 ans sans que cela avance d'un centimètre. Est-ce que cela ne nous impose pas de changer de méthode et de calendrier ?
-- Un mois pour reprendre les discussions ;
-- Six mois pour se mettre d'accord sur les frontières et sur la sécurité ;
-- Un an pour parvenir à un accord définitif.
Et la France propose d'accueillir, dès cet automne, une Conférence des donateurs afin que les Palestiniens puissent parachever la construction de leur futur État. La France veut vous dire qu'il ne faut pas chercher d'emblée la solution parfaite, parce que de solution parfaite, il n'y en a pas !

Choisissons la voie du compromis, qui n'est pas un renoncement, qui n'est pas un reniement, mais qui permettra d'avancer, étape par étape.
Voilà donc 60 ans que les Palestiniens attendent leur État. Est-ce qu'il n'est pas venu le moment de leur donner de l'espérance ?
Voilà 60 ans qu'Israël souffre de ne pas pouvoir vivre en paix.
Voici 60 ans que la question de la coexistence pacifique des deux peuples palestinien et israélien demeure lancinante.
Nous ne pouvons plus attendre pour prendre le chemin de la paix !
Mettons-nous à la place des Palestiniens.
N'est-il pas légitime qu'ils réclament leur Etat ?
Bien sûr que si ! Et qui ne voit que la création d'un Etat palestinien démocratique, viable et pacifique serait, pour Israël, la meilleure garantie de sa sécurité ?
Mettons-nous à la place des Israéliens.
N'est-il pas légitime qu'après 60 ans de guerres et d'attentats, ils demandent des garanties pour cette paix si longtemps attendue ?
Bien sûr que si ! Et je le dis avec force : si quiconque à travers le monde menaçait l'existence d'Israël, la France serait immédiatement et totalement aux côtés d'Israël. Les menaces à l'endroit d'un Etat membre des Nations Unies sont inacceptables et ne seront pas acceptées.
Nous sommes aujourd'hui devant un choix très difficile. Chacun sait bien - et arrêtons avec les hypocrisies ou la diplomatie d'un jour - chacun sait bien qu'une reconnaissance pleine et entière du statut d'Etat membre de l'ONU ne peut être obtenue dans l'immédiat. La raison première en est le manque de confiance entre les principaux acteurs. Mais disons-nous la vérité : qui peut douter qu'un veto au Conseil de Sécurité n'engendrera pas un cycle de violence au Proche-Orient ? Qui peut en douter ?
Faut-il pour autant exclure une étape intermédiaire ? Pourquoi ne pas envisager pour la Palestine le statut d'Etat observateur aux Nations Unies ? Ce serait un pas important, nous sortirions après 60 ans de l'immobilisme, l'immobilisme qui fait le lit des extrémistes. Nous redonnerions un espoir aux Palestiniens en marquant des progrès vers le statut final.
Pour marquer leur engagement déterminé en faveur d'une paix négociée, les dirigeants palestiniens devraient, dans le cadre de cette démarche, réaffirmer le droit à l'existence et à la sécurité d'Israël. Ils devraient s'engager à ne pas utiliser ce nouveau statut pour recourir à des actions incompatibles avec la poursuite des négociations.
Mes chers collègues, nous n'avons qu'une alternative : l'immobilisme et le blocage ou une solution intermédiaire qui permettrait de donner de l'espoir aux Palestiniens, avec un statut d'Etat observateur. Parallèlement, une même retenue devrait être observée par Israël, qui devrait s'abstenir de gestes qui préjugent du statut final.
L'objectif ultime c'est bien la reconnaissance mutuelle de deux Etats nations pour deux peuples, établis sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoires agréés et équivalents.
Que cette Assemblée générale, qui en a le pouvoir, décide d'avancer, décide de sortir du piège mortel de la paralysie, décide de renvoyer les rendez-vous manqués et les relances sans lendemain !
Changeons de méthode !
Changeons d'état d'esprit !
Que chacun s'efforce de comprendre les raisons de l'autre, les souffrances de l'autre, les angoisses de l'autre.
Que chacun ouvre les yeux et soit prêt à faire des concessions.
Et en terminant, je veux le dire avec une profonde et sincère amitié pour le peuple palestinien, je veux dire aux Palestiniens : pensez aux mères israéliennes qui pleurent les membres de leur famille tués dans les attentats. Elles éprouvent la même douleur que les mères palestiniennes à qui l'on annonce la mort brutale d'un des leurs.
Je veux le dire avec une profonde et sincère amitié pour le peuple israélien : Ecoutez ce que criait la jeunesse des printemps arabes. Ils criaient : « Vive la liberté ! ». Ils ne criaient pas : « à bas Israël ». Vous ne pouvez pas rester immobiles alors que ce vent de liberté et de démocratie souffle dans votre région.
Je le dis avec une profonde et sincère amitié pour ces deux peuples qui ont tant soufferts : le moment est venu de bâtir la paix pour les enfants de Palestine et pour les enfants d'Israël. Mais il serait trop accablant que l'Assemblée générale des Nations unies ne profite pas de l'opportunité du réveil des peuples arabes au service de la démocratie pour régler un problème qui fait le malheur de ces deux peuples qui, de toutes façons, sont condamnés à vivre à côté les uns des autres. Si nous prenons une solution de compromis, nous redonnerons de la confiance et nous redonnerons de l'espoir.
Je veux le dire avec gravité aux représentants de toutes les nations. Nous avons une responsabilité historique à assumer. C'est l'Assemblée général des Nations unies qui porte ce rendez-vous avec l'Histoire.
Rassurons Israël et donnons un espoir au peuple palestinien. La solution est sur la table. Préférer la solution du compromis à celle du blocage, car le blocage satisfera peut-être tout le monde ici mais elle créera des violences, des amertumes et des oppositions qui mettront en péril le réveil des peuples arabes. La France vous dit que la tragédie doit cesser pour une raison simple, c'est qu'elle n'a que trop duré.

 Je vous remercie.

mercoledì 21 settembre 2011

AUGURI AL NOSTRO VESCOVO PER IL NUOVO INCARICO!

Il Santo Padre ha nominato il Vescovo Giuseppe Versaldi, finora Vescovo di Alessandria (Italia), Presidente della Prefettura degli Affari Economici della Santa Sede, elevandolo in pari tempo alla dignità di Arcivescovo. L'Arcivescovo Versaldi succede al Cardinale Velasio De Paolis, del quale il Santo Padre ha accettato la rinuncia al medesimo incarico presentata per raggiunti limiti d'età.

Ha nominato inoltre  Don Lucio Ángel Vallejo Balda, del clero della Diocesi di Astorga (Spagna), Segretario della Prefettura degli Affari Economici della Santa Sede. Don Lucio Ángel Vallejo Balda è nato nel 1961 ed è stato ordinato sacerdote nel1987. Ha conseguito la licenza in Teologia presso la "Facultad de Teologia del Norte de España" (Burgos); ha seguito i corsi di Dottorato in Teologia presso la "Universidad Pontificia de Salamanca" e i corsi di Diritto presso la "Universidad Nacional de educación a distancia de la Universidad de Salamanca". Formatore e professore della Scuola preparatoria nel Seminario di Astorga (1986-87) e del Collegio Giovanni XXIII in Zamora (1987-1988), è stato parroco di varie parrocchie (1987-91) ed insegnante di Teologia nel Seminario Maggiore di Bragança (Portogallo) (1990-91). Dal 1991 è stato Amministratore generale del Vescovado di Astorga, Segretario del Consiglio diocesano degli affari economici e Parroco di 13 parrocchie.

S.Matteo e il fisco

Sembra che l'evangelista  Matteo prima di seguire Gesù  si chiamasse Levi e svolgesse la sgradita professione di riscuotere i tributi per i romani, cioè oggi diremmo l'esattore delle tasse. In questi ultimi giorni si sente ahimè nuovamente riparlare di donne con professioni molto redditizie e praticamente sconosciute al fisco. Mi sembra doveroso ricordare come nel nostro paese ci sono tra i famigerati evasori molte donne e uomini che non hanno evaso perché dediti a mestieri proibiti dalla legge ma che semplicemente hanno lavorato senza contratti legali, si dice "in nero" o semplicemente non hanno mai guadagnato abbastanza per pagarle!

domenica 18 settembre 2011

Un passo evangelico scomodo

Il Vangelo di questa domenica è duro da accogliere perché sembra contraddire il nostro concetto di giustizia e diciamolo pure, ci sono persone che sarebbero capaci di mozzarsi le punte dei piedi pur di non lasciare che l'operaio dell'ultima ora guadagni lo stesso di chi ha faticato sin dall'inizio del giorno. Ma la giustizia divina segue criteri diversi e, soprattutto, non ci ripaga solo per le opere da noi compiute. Inoltre non c'è mai stato un operaio dell'ultima ora che si sia vantato di essere tale, è un dono così grande lavorare nella vigna del Signore e ripaga con tanta e tale gioia che tutti vorrebbero averci lavorato sin da subito! (Nell'immagine la Visitazione di Arcabas)

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Matteo 20,1-16a.


«Il regno dei cieli è simile a un padrone di casa che uscì all'alba per prendere a giornata lavoratori per la sua vigna.
Accordatosi con loro per un denaro al giorno, li mandò nella sua vigna.
Uscito poi verso le nove del mattino, ne vide altri che stavano sulla piazza disoccupati
e disse loro: Andate anche voi nella mia vigna; quello che è giusto ve lo darò. Ed essi andarono.
Uscì di nuovo verso mezzogiorno e verso le tre e fece altrettanto.
Uscito ancora verso le cinque, ne vide altri che se ne stavano là e disse loro: Perché ve ne state qui tutto il giorno oziosi?
Gli risposero: Perché nessuno ci ha presi a giornata. Ed egli disse loro: Andate anche voi nella mia vigna.
Quando fu sera, il padrone della vigna disse al suo fattore: Chiama gli operai e dà loro la paga, incominciando dagli ultimi fino ai primi.
Venuti quelli delle cinque del pomeriggio, ricevettero ciascuno un denaro.
Quando arrivarono i primi, pensavano che avrebbero ricevuto di più. Ma anch'essi ricevettero un denaro per ciascuno.
Nel ritirarlo però, mormoravano contro il padrone dicendo:
Questi ultimi hanno lavorato un'ora soltanto e li hai trattati come noi, che abbiamo sopportato il peso della giornata e il caldo.
Ma il padrone, rispondendo a uno di loro, disse: Amico, io non ti faccio torto. Non hai forse convenuto con me per un denaro?
Prendi il tuo e vattene; ma io voglio dare anche a quest'ultimo quanto a te.
Non posso fare delle mie cose quello che voglio? Oppure tu sei invidioso perché io sono buono?
Così gli ultimi saranno primi, e i primi ultimi».

sabato 17 settembre 2011

Shakespeare


Shakespeare cattolico?
Le prove in un libro scritto da Elisabetta Sala
di Antonio Gaspari

ROMA, venerdì, 16 settembre 2011 (ZENIT.org).- William Shakespeare, il più grande scrittore in lingua inglese, era cattolico? Secondo il libro “L’Enigma di Shakespeare. Cortigiano o dissidente?” appena pubblicato da Ares, sono ormai copiosi gli indizi e le prove che confermano la fede cattolica del drammaturgo e poeta inglese.
Ma cosa cambia sapere che Shakespeare fosse cattolico? Secondo Elisabetta Sala, autrice del libro in questione, la cattolicità del poeta britannico “potrebbe ricordare agli inglesi che, forse, la vera anima del loro Paese non è quella che fu redatta a tavolino dalla minoranza che stava al governo”.
Bisogna infatti ricordare che William Shakespeare è vissuto in un periodo storico in cui manifestare il proprio essere cattolici significava venire pesantemente discriminati in ambito sociale a rischio della vita. Tanto è che i suoi stessi parenti, amici e vicini di casa furono uccisi perché cattolici e fedeli al Papa.
Per conoscere la storia e le implicazioni dello Shakespeare cattolico, ZENIT ha intervistato Elisabetta Sala, la quale insegna Lingua, Letteratura e Storia inglese nei Licei statali e collabora con diverse testate giornalistiche.
Per le Edizioni Ares ha già pubblicato “L’ira del Re è morte”, sullo scisma di Enrico VIII, ed “Elisabetta la Sanguinaria”.
Quali sono le prove della cattolicità di Shakespeare di cui lei parla nel libro?
Sala: Le “prove” consistono in una serie impressionante di indizi, spesso taciuti e a volte persino occultati dalle correnti critiche tradizionali. Da un lato abbiamo numerosi particolari biografici, come il cattolicesimo della famiglia d’origine e quello delle cerchie altolocate che Shakespeare frequentò a Londra. Dall’altro, abbiamo l’inconfondibile connotazione cattolica di quasi tutte le sue opere, che rivelano in modo lampante la mentalità di chi le scrisse. Certo, sono particolari che possono sfuggire a lettori (e studiosi) non cattolici.
La Regina sapeva della cattolicità di Shakesperare?
Sala: Non possiamo dirlo con certezza: probabilmente nutriva almeno qualche sospetto. Di lei, però, possiamo senz’altro dire che non era un’estremista e che, se le faceva comodo, passava tranquillamente sopra a differenze religiose e politiche. Certamente apprezzava il genio del grande drammaturgo e può darsi che non volesse privarsene. Sappiamo per certo che ella agì in tal modo nei confronti del suo maestro di cappella, William Byrd, cattolico e ricusante, che i ministri regi avrebbero voluto e potuto distruggere se lei non l’avesse protetto personalmente.
Ai tempi di Shakespeare il cattolicesimo era fuorilegge. Come poteva il noto drammaturgo frequentare la corte e rappresentare le sue opere? Perché era tollerato e protetto?
Sala: Primo: Perché era un funambolo espertissimo, nell’arte come nella vita. Secondo: perché, semplicemente, non era possibile arrestare tutti coloro che simpatizzavano per il papismo, essendo essi in maggioranza, tra il popolo come tra le classi più elevate. Dalle ricerche più recenti emerge il fatto che erano proprio le potenti famiglie cattoliche a proteggere e a promuovere il grande drammaturgo. La regina certo non amava i cattolici, ma sapeva che erano molto meno pericolosi degli estremisti puritani, repubblicani e antimonarchici per eccellenza, i quali, non a caso, nel giro di mezzo secolo sarebbero riusciti a far decapitare il re e ad abolire la monarchia. Quanto all’innegabile cattolicesimo shakespeariano, tanto evidente a chi abbia studiato l’intero canone, non era allora così facile affermarlo senza ombra di dubbio: le sue opere infatti, non furono mai pubblicate in edizione completa prima del 1623, sette anni dopo la sua morte.
Come faceva Shakespeare a conoscere così bene tanti luoghi e città italiane?
Sala: Di fatto, l’Italia andava di gran moda tra gli inglesi del Cinque-Seicento e chiunque volesse darsi un’aria di distinzione citava luoghi e nomi italiani. Moltissimi si cimentarono anche nello studio della lingua e, come afferma un noto studioso, Shakespeare sarebbe stato il genio più stupido della sua epoca se non si fosse adeguato. Italiane furono molte delle sue fonti, in lingua originale o in traduzione francese, e certo il pubblico era affascinato da drammi ambientati in Italia. Quanto alla sua accuratezza geografica, diciamo che lascia un po’ a desiderare e che, probabilmente, neanche gli interessava: basti dire, ad esempio, che il protagonista dei Due Gentiluomini di Verona viaggia per nave da Verona a Milano o che quello della Tempesta, duca di Milano, viene detronizzato e immediatamente abbandonato in mare. In ogni caso, pur non essendo desumibile dalle sue opere, la questione se egli abbia mai visitato l’Italia resta più che mai aperta: come molti sanno, recentemente sono state individuate alcune firme nel registro del Collegio Inglese di Roma che potrebbero essere nomi in codice di William Shakespeare: se egli ebbe mai occasione di visitare i nostri lidi, dubito che sia stato per un viaggio di piacere.
Come  facevano i cattolici inglesi a mantenere i rapporti con Roma e con il Papa?
Sala: La rete di collegamento era tanto fitta quanto pericolosa. Tra Roma e Londra era tutto un andirivieni di giovani fuggiaschi desiderosi di entrare in seminario, esuli politici e religiosi, agenti segreti governativi, missionari in borghese e chi più ne ha più ne metta. Un suddito inglese che avesse lasciato il proprio Paese per entrare in seminario e che fosse rientrato in patria come sacerdote era automaticamente colpevole di alto tradimento e, se catturato, subiva di norma l’orrendo squartamento rituale riservato ai traditori della Corona; ciò nonostante, la missione fu instancabile. Inutile dire che, qualora i missionari avessero studiato a Roma, conoscevano molto bene l’italiano.
Shakesperare ha conosciuto Giordano Bruno? Quali erano i rapporti tra i due?
Sala: Di questo non abbiamo alcuna prova e, anzi, si tratta a mio avviso di un’ipotesi piuttosto improbabile, giacché Bruno lasciò per sempre l’Inghilterra nel 1585, quando Shakespeare, ventunenne, era (forse) alle primissime armi come attore e non si era ancora cimentato con la drammaturgia. Più probabilmente lo conobbe Christopher Marlowe, altro grande poeta e drammaturgo, che, come Bruno, lavorava per i servizi segreti governativi diretti da Francis Walsingham.
In che modo la cattolicità di Shakesperare ha ispirato e influenzato le sue opere?
Sala: Il cattolicesimo shakespeariano è l’unica chiave che permetta di far quadrare il puzzle della sua opera; lungi dall’esaurirne la profondità, la aumenta enormemente. Come afferma John Waterfield, “Shakespeare non sarebbe ‘cattolico’…, poeta universale del cuore umano, se non fosse stato prima di tutto un cattolico. In altre parole, la sua umanità procedette di pari passo con la sua fede religiosa”. Afferma Clare Asquith nel suo splendido studio: “Il più grande scrittore di Inghilterra visse e lavorò nel periodo più turbolento per il Paese. È impossibile credere che non avesse nulla da dire sul dramma dei suoi giorni. Di fatto, esso diede vita a tutto ciò che scrisse: la crisi dell’Inghilterra fu la passione di Shakespeare”. Censura, persecuzione, condanna, silenzio imposto, apostasia forzata, senso di isolamento e, a volte, di disperazione… Tutto ciò, che faceva parte della vita quotidiana dei cattolici inglesi, emerge lungo tutto il canone e ne diventa l’elemento unificatore.
Cosa cambia nel dibattito letterario e storico, sapere che Shakesperare fosse un fedele cattolico?
Sala: Nel medesimo intervento in cui propendeva per il cattolicesimo shakespeariano, l’attuale arcivescovo di Canterbury, Rowan Williams, ha tenuto a specificare che il fatto non gli appaia di grande importanza. Io trovo invece che ne abbia moltissima. Innanzitutto perché ciò va a demolire un’immagine falsata dalla storia, quella che volle identificare Shakespeare con il paladino del regime elisabettiano. Poiché, secondo la vulgata whig, fu quello il momento che forgiò l’identità degli inglesi, è di un certo rilievo scoprire che il poeta nazionale si rifaceva in realtà a radici molto più profonde, a radici che condivideva con la maggioranza del suo popolo. Con la profonda crisi odierna dell’anglicanesimo, uno Shakespeare cattolico potrebbe ricordare agli inglesi che, forse, la vera anima del loro Paese non è quella che fu redatta a tavolino dalla minoranza che stava al governo.
(zenit)
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sabato 10 settembre 2011

Eurodyssée, tirocini in Europa per i giovani

Eurodyssée, tirocini in Europa per i giovani: è un programma di scambio tra regioni dell'ARE (Assemblea delle Regioni d'Europa) che ti permette di effettuare un tirocinio all'estero con l'obiettivo di acquisire un'esperienza professionale e insieme perfezionare una lingua straniera. Le possibilità di stage spaziano dal settore privato (artigianale,commerciale,industriale,agricolo,terziario) all'amministrazione pubblica, collettività locali, istituti di ricerca e sviluppo, organizzazioni giovanili, istituzioni scolastiche. Possono partecipare i giovani di età compresa tra 18 e 30 anni, lo stage può durare da 3 a 7 mesi ed è prevista anche una borsa di tirocinio. Per conoscere le regioni che partecipano al programma e le offerte di stage disponibili consulta il sito www.eurodyssee.eu, crea il tuo profilo e scegli l'offerta di stage di tuo interesse. Successivamente presentati al referente Eurodyssée presso gli uffici dell'Agenzia Regionale del Lavoro.

L'Assemblea delle Regioni D'Europa (ARE) fondata nel 1985 è un'organizzazione indipendente di regioni e la più importante rete di comunicazione interregionale d'Europa. La sua missione è quella di riconoscere la diversità delle regioni d'Europa e di trasformarla in un punto di forza. All'interno dell'ARE le regioni condividono le proprie esperienze e sviluppano insieme progetti di cooperazione.

venerdì 9 settembre 2011

Preghiere riparatrici per favore!

Cari amici guardate cosa ho trovato ieri in rete! Nella memoria liturgica della Natività di Maria qualcuno ha ben pensato di ... Credo che certe persone non si rendono ancora conto di ciò che sta accadendo e soprattutto di ciò che sta per accadere e credono di poter giocare ancora impunemente a fare i dissacratori. Tutti coloro che lo sentono possono reagire a questa iniziativa blasfema con preghiere e atti riparatori!

Internet inaugura oggi i domini a luci rosse .xxx


(Teleborsa) - Roma, 8 set - Luci rosse puntate su Internet, che da oggi ammette ufficialmente la sezione più osè del cyberspazio, avviando la tanto attesa attività di regolamentazione della Rete.

L'autorità che si occuperà di regolamentare i siti porno di tutto il mondo avvierà oggi l'iter di registrazione dei nuovi domini ".xxx", consultando dapprima i marchi e le società più note, quali potrebbero essere una Coca-Cola o una Microsoft, ma anche singoli ed Istituzioni, che potranno chiedere che quella denominazione sia esclusa dalla registrazione anche con il dominio ".xxx".

Poi, toccherà alla prolifica industria del porno fare le sue offerte, evitando che qualche furbetto possa approfittarsi dell'occasione per rivendere la registrazione fatta. Infine, toccherà al largo pubblico accedere alla registrazione del proprio sito "hard".

L'annuncio è stato fatto dalla ICANN (Internet corporation for assigned names and numbers), l'organismo californiano che si occupa di regolamentare i domini di tutto il mondo. La registrazione sarà invece a carico dell'ICM Registry.

E nella giungla della Rete si è pensato anche alla sicurezza, che sarà affidata a McAfee, perchè come è noto nel mondo del porno c'è molta più facilità di beccarsi virus e Malware